Maurice Landivaux est né le 3 juillet 1912 à Chaumont et est serrurier de métier. Il habite avec son épouse, Raymonde Musset, rue de la Maladière à Chaumont.
Engagé le 1er septembre 1931, dans la compagnie des sapeurs-pompiers, il est nommé 1ʳᵉ classe le 20 octobre 1940.
Mais la guerre va changer sa vie. À la libération de la Haute-Marne en septembre 1944, il s’engage dans le 21e régiment d’infanterie coloniale comme beaucoup de résistants haut-marnais qui veulent poursuivre la lutte pour libérer leur pays.
Le 21e régiment d’infanterie coloniale a été reconstitué en 1944 à l’initiative du colonel Bourgund (natif de Langres) et intégré à la Première Armée française du Général de Lattre de Tassigny qui a débarqué en Provence le 15 août 1944 .
Maurice Landivaux entre dans la 1re compagnie du capitaine Vial en septembre 1944 et fait ses classes à Bief dans le Haut-Doubs.
Le 21e régiment d’infanterie coloniale subit l’épreuve du feu en février 1945 en Alsace, à Wittenheim près de Mulhouse. C’est là que le sergent Maurice Landivaux meurt au combat en attaquant la mine de potasse et la cité ouvrière Sainte Barbe, le 2 février 1945 à l’âge de 32 ans.
Ce jour-là, 18 autres Haut-marnais perdront la vie.