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Hubert Aubry est né le 15 mars 1923 à Leffonds (52). Il est le troisième enfant d’une fratrie de quatre. Son père est garde-chasse tandis que sa mère tient le Cheval Blanc, l’hôtel restaurant du village en plus de posséder quelques vaches.
En 1936, l’obtention de son certificat d’étude marque ses débuts dans la vie active.
Son adolescence est heureuse et il est décrit par son entourage et sa famille comme un garçon plein d’énergie dans la vie, déterminé, volontaire et ayant du cran. C’est pendant cette période qu’il se forge dans Leffonds de solides amitiés qui lui serviront lorsque il entrera dans la clandestinité.
A 18 ans, il s’engage dans l’armée d’Armistice. Désireux de servir dans la Marine, il est pourtant affecté au 25e Bataillon de Chasseurs Alpins à Hyères dans le Var.
Fin 1942, après la dissolution de l’armée d’Armistice, ne supportant pas de vivre sous le joug ennemi, il tente de gagner l’Afrique du Nord mais les Italiens l’arrêtent à Marseille.
Il s’évade et rejoint sa famille à Leffonds.
En 1943, il gagne la Suisse puis très vite, désireux de rentrer en lutte contre l’occupant, il rejoint le maquis de Trévignin en Savoie où il s’initie à la lutte clandestine.
Début mai 1944, il se rend à nouveau en Suisse et il convainc les Britanniques d’effectuer un parachutage en vue de la création, chez lui, à Leffonds, d’un maquis. Le parachutage a lieu le 1er juin. Suite à un accrochage avec les Allemands, le groupe se déplace dans la forêt de Voisines (maquis de Voisines).
Sur dénonciation d’un ancien résistant FTP, le 30 juin 1944, le maquis est attaqué par 800 Allemands. Hubert Aubry trouve la mort les armes à la main au côté de quinze de ses camarades. Il sera élevé au grade de sous-lieutenant FFI et décoré à titre posthume de la Croix de Guerre avec palme. Mort pour la France.
Il repose au cimetière de Leffonds.